L'ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) Raidi a affirmé mardi que la réforme démocratique pour abolir le système de servage au Tibet était un choix historique du peuple.
Raidi, âgé de 71 ans et ancien vice-secrétaire du Comité du Parti communiste chinois pour la Région autonome du Tibet, a fait cette remarque dans une interview exclusive accordée à l'agence Xinhua.
"La tentative de la clique du dalaï-lama de diviser le pays et de restaurer le système de servage n'a pas réussi, ne réussit pas et ne réussira jamais," a souligné Raidi, ajoutant que le peuple tibétain ne pourra jamais jouir des droits de l'homme, de la liberté et de la démocratie dans une société maintenant un système de servage.
Selon lui, la Journée de l'Emancipation des serfs du 28 mars est un évènement plein de significations extraordinaires pour le peuple tibétain. La réforme, menée il y a un demi-siècle, constitue une étape déterminante pour la distinction entre le nouveau et l'ancien Tibet et pour l'histoire mondiale de l'abolition de l'esclavage.
Le dalaï-lama a prétendu être une figure purement religieuse durant son exil de 50 ans, mais il a attaqué le Parti et le gouvernement central. Il a également incité les émeutes au Tibet, a critiqué Raidi.
Pour atteindre leurs objectifs, la clique du dalaï-lama a fait courir toutes sortes de mensonges pour embellir la théocratie. Ils réclament une prétendue "autonomie en mi-voie" et "significative" pour détourner l'attention du peuple de leur intention réelle d'indépendance, a-t-il ajouté.
"En faisant un bilan des 50 dernières années de développement au Tibet, je trouve que le Tibet ne peut avoir un avenir brillant et être prospère que sous la direction du Parti communiste chinois et dans la famille de la patrie socialiste," a conclu Raidi.
Source: xinhua
