La Chine libère plus de 1 000 émeutiers impliqués dans les émeutes à Lhasa
La Chine a libéré plus de 1 000 émeutiers impliqués dans les émeutes du 14 mars à Lhasa, a annoncé Zhu Weiqun, chef adjoint du Département de travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
"Depuis les émeutes, la plupart de ceux qui ont été libérés ont décidé de revenir dans le droit chemin," a indiqué Zhu Weiqun, lors d'une interview récente à la BBC. L'interview a été publiée sur le site internet du ministère chinois des Affaires étrangères.
Selon lui, il n'existe aucune "répression" au Tibet. Les suspects ont joui de tous les droits légaux conformément à la Loi chinoise.
Le tribunal local a utilisé des interprètes pour aider chaque émeutier pendant son procès et leur ethnie et croyance religieuse ne sont pas entrées en ligne de compte dans leur condamnation, a-t-il indiqué.
En prétendant la "non-violence", le dalaï lama a fermé les yeux sur les activités violentes, a poursuivi l'officiel.
"De nombreuses personnes sont mortes suite aux émeutes du 14 mars à Lhasa, et il les a appelées une manifestation pacifique... est-ce la soi-disant non-violence?" a interrogé Zhu Weiqun.
Celui-ci est convaincu que la plupart des Tibétains vivant à l'étranger sont contre la violence et souhaitent de meilleures conditions de vie et des relations plus étroites avec le Tibet.
"Chaque année, le gouvernement aide environ 3 000 Tibétains de l'étranger à visiter leur pays natal... ils s'inquiéteraient pour leur sécurité s'il y avait des violences au Tibet." a-t-il ajouté.
Le 14 mars, des émeutiers avaient lancé des attaques dans de nombreux endroits contre les biens et la population de Lhasa. Dix-huit civils innocents et un agent de police sont morts et des centaines de civils et agents de police ont été blessés.